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Chronologie du M.R.P.
Chronologie du M.R.P.

de la clandestinité jusqu'en 1967


2 juin 1940 Appel d'André Colin à Radio Beyrouth
été 1943 Gilbert Dru rédige un projet d'introduction à une action révolutionnaire des jeunes Français
janvier 1944 Deux réunions à Paris regroupent les représentants des différentes sensibilités démocrates chrétiennes : naissance du Mouvement Républicain de Libération (MRL)
avril 1944 André Colin et Maurice-René Simonnet rédigent le Manifeste du MRL sous le titre de Lignes d'action pour la Libération
juillet 1944 Jean Catrice et Jules Catoire fondent le Rassemblement démocratique des Résistants d'Inspiration Chrétienne (RIC), antichambre du MRP dans le Nord
27 juillet 1944 Gilbert Dru est fusillé à Lyon
fin août 1944 Le Centre National du MRL s'installe dans les locaux réquisitionnés de Je suis partout, 186, rue de Rivoli
3 septembre 1944 Première grande réunion du MRL qui devient le Mouvement Républicain Populaire (MRP)
10 septembre 1944 Le MRP compte trois ministres dans le Gouvernement provisoire, Georges Bidault (Affaires étrangères), François de Menthon (Justice) et Pierre-Henri Teitgen (Information). Le MRP aura des ministres dans tous les gouvernements successifs jusqu'en juin 1954
25-26 septembre 1944 Congrès constitutif du MRP et rédaction du manifeste du MRP. Élection de Maurice Schumann à la présidence du Mouvement
27 septembre 1944 André Colin signe un article sur "la Révolution par la Loi" dans L'Aube qui reparaît.
29 avril et
13 mai 1945
Lors des élections municipales, le MRP domine dans 609 communes et remporte 34.095 sièges sur 435.277 à pourvoir. Il totalise 15,3% des voix à Paris
25-26 août 1945 Le Conseil national du MRP élabore le programme du Mouvement pour les futures élections à la Constituante et se prononce pour le double "oui" au référendum
23, 30 septembre 1945 Le MRP recueille 12,5% des suffrages au premier tour des élections cantonales et remporte la majorité dans le Haut-Rhin et le Bas-Rhin
21 octobre 1945 Le double "Oui" l'emporte et le MRP devient le second parti de France après le PCF avec 23,9% des suffrages (soit 4.580.222 voix) et 151 députés
13-16 décembre 1945 2ème congrès national du MRP à Paris
24 Janvier 1946 Le MRP signe avec la SFIO et le PCF un "protocole d'accord" définissant les conditions d'exercice du tripartisme
3 avril 1946 François de Menthon démissionne de ses fonctions de rapporteur de la Commission de la Constitution pour exprimer le désaccord du MRP face au projet élaboré par le PCF et la SFIO
5 mai 1946 Le "non" au projet constitutionnel l'emporte par 10.584.359 voix contre 9.454.034
2 juin 1946 L'apogée électorale du MRP aux élections législatives avec 28,2% des suffrages (soit 5.589.213 voix) et 169 députés
19 juin 1946 Georges Bidault est élu président du GPRF
29 septembre 1946 Le MRP approuve le nouveau projet de Constitution alors que le général de Gaulle, depuis Épinal, appelle à voter non
2 octobre 1946 Jacques Vendroux, beau-frère du général de Gaulle, démissionne du MRP
10 novembre 1946 Aux élections législatives, le MRP se stabilise avec 25,9% des suffrages (soit 4.988.609 voix) et 167 députés
8 décembre 1946 Les élections du Conseil de la République sont un succès pour le MRP qui constitue le groupe le plus important avec 76 conseillers
27 décembre 1946 Le MRP Auguste Champetier de Ribes est élu président du Conseil de la République
13-16 mars 1947 3ème Congrès national du MRP à Paris. Albert Gortais propose une réforme de l'entreprise "répudiant le capitalisme libéral et le collectivisme autoritaire"
14 avril 1947 Le général de Gaulle annonce la création du Rassemblement du Peuple Français
27 avril 1947 Le Conseil national du MRP, au nom de l'article 7 des statuts du Mouvement, condamne la double appartenance au MRP et au RPF : cette décision entraîne le départ de plusieurs membres du Mouvement vers la formation gaulliste, parmi lesquels Edmond Michelet et Louis Terrenoire
19 et 26 octobre 1947 Les élections municipales marquent le triomphe du RPF au détriment des partis de gouvernement, en particulier du MRP
22 novembre 1947 Le MRP Robert Schuman est investi président du Conseil
27-28 décembre 1947 Le Conseil national exceptionnel du MRP approuve la "Troisième force"
6-9 mai 1948 4ème Congrès national du MRP à Toulouse. La motion finale évoque pour la première fois le fédéralisme européen à construire
22 mai 1948 Décret dit Poinso-Chapuis en faveur des parents d'élèves pauvres, y compris ceux ayant fait le choix de l'enseignement privé
19 juillet 1948 Démission du gouvernement Schuman
7 novembre 1948 Grave échec du MRP aux élections au Conseil de la République, son groupe passant de 77 à 21 sénateurs
26-29 mai 1949 5ème Congrès national à Strasbourg. Georges Bidault succède à Maurice Schumann comme président
27 octobre 1949 Georges Bidault est investi président du Conseil
5 février 1950 Les ministres socialistes démissionnent du gouvernement Bidault, qui devient le premier cabinet sans socialistes depuis la Libération
9 mai 1950 Robert Schuman, ministre des Affaires étrangères, annonce la naissance de la CECA
Photo : La signature du traité de Paris instituant la CECA
18-21 mai 1950 6ème congrès national à Nantes. Il réaffirme l'attachement du MRP au scrutin de liste proportionnel à un tour.
Le congrès est marqué par la démission de deux députés : Charles d'Aragon et l'abbé Pierre, ainsi que la publication d'un libelle très critique de Francisque Gay (Les démocrates chrétiens à l'épreuve du pouvoir, mémoire confidentiel).
André Colin est réélu au secrétariat général du Mouvement par 314 voix contre 214 au député Joseph Dumas. C'est la première fois que deux candidats se présentent.
24 juin 1950 Démission du gouvernement Bidault
janvier 1951 Lancement du mensuel Terre Humaine
3-6 mai 1951 7ème congrès à Lyon. Il donne la priorité à la construction européenne et à l'expansion économique
5 juin 1951 Forces Nouvelles reproduit, sous le titre "Le Vatican prend position", un article de l'Osservatore Romano favorable au MRP
17 juin 1951 Les élections législatives se déroulent selon la toute récente loi sur les apparentements ; le MRP obtient 12,5% des suffrages (2.369.778 voix) et 95 sièges
21 septembre 1951 La Loi Barangé; en apportant une aide aux élèves de l'école libre, rompt la Troisième force
octobre 1951 Disparition du quotidien L'Aube
7 mars 1952 La Commission exécutive se divise au sujet de la participation au gouvernement Pinay
22-25 mai 1952 8ème Congrès à Bordeaux. Pierre-Henri Teitgen succède à Georges Bidault. Le Congrès établit les conditions nécessaires pour maintenir la participation au gouvernement Pinay
22-26 mai 1953 9ème Congrès à Paris. La motion finale appelle à la formation d'une majorité gouvernementale élargie
octobre 1953 Arrêt de Terre Humaine
27-30 mai 1954 10ème congrès à Lille. Etienne Borne dresse un bilan à l'issue de dix ans d'existence du MRP
17 juin 1954 Le gouvernement de Pierre Mendès France est constitué ; bien que le MRP ait refusé d'y participer, deux membres du Mouvement y entrent : André Monteil et Robert Buron. Exclus, ils sont réintégrés à l'issue du cabinet
30 août 1954 En votant la question préalable présentée par le général Aumeran, l'Assemblée Nationale repousse la projet de Communauté Européenne de Défense, au grand dam du MRP
19-22 mai 1955 11ème Congrès à Marseille. Après l'échec de la CED, le Congrès réclame une relance européenne
2 janvier 1956 Malgré un nombre de voix stable (2.366.221, soit 11,1% des suffrages), le MRP ne conserve plus que 74 députés
1er février 1956 Le MRP soutient le gouvernement Guy Mollet mais n'y participe pas
10-13 mai 1956 12ème Congrès à Montrouge. Pour la première fois, le Congrès se déroule alors qu'aucun Membre du MRP ne siège au gouvernement. Pierre-Henri Teitgen présente un rapport sur l'Algérie où il soutient la politique de Robert Lacoste. Pierre Pflimlin succède comme président à Pierre-Henri Teitgen alors que François de Menthon s'est présenté contre lui.
février 1957 Fondation de France-Forum
1er-3 juin 1957 13ème Congrès à Biarritz.
5 novembre 1957 Formation du gouvernement Félix Gaillard dans lequel le MRP obtient trois ministères et trois secrétariats d'État
22 avril 1958 Georges Bidault, pressenti pour former le nouveau gouvernement se voit désavoué par le groupe parlementaire et la commission exécutive du MRP
10 mai 1958 Pierre Pflimlin est investi président du Conseil
15-18 mai 1958 14ème Congrès à Saint-Malo, alors que le pays bascule dans une véritable crise de régime.
28 mai 1958 Pierre Pflimlin remet sa démission au président de la République
1er juillet 1958 Georges Bidault annonce la création de la Démocratie chrétienne de France
28 septembre 1958 Le MRP appelle à voter "oui" au référendum
23 et 30 novembre 1958 Malgré un nombre de voix stables (2.378.281 pour le MRP et Démocratie chrétienne), le MRP ne conserve que 54 élus, dont 18 sous l'étiquette de la Démocratie chrétienne.
9 janvier 1959 Le gouvernement de Michel Debré comprend quatre ministres MRP
7-10 mai 1959 15ème Congrès national à Puteaux. Paul Bacon défend la politique économique et sociale du gouvernement alors que Robert Schuman redoute une construction européenne trop technocratique et qu'André Colin met en garde contre le vide que laisse la Constitution derrière le chef de l'état
26-30 mai 1960 16ème Congrès national à Evian. La motion finale confirme la participation du Mouvement au gouvernement malgré les inquiétudes de Pierre-Henri Teitgen qui voit le MRP se transformer en un simple wagon dans un train dont on ne sait quelle direction il prendra.
11-14 mai 1961 17ème congrès à Royan. Pour André Colin, " la république devient de plus en plus autoritaire et s'éloigne à mesure de la démocratie véritable"
24 août 1961 Démission du ministre d'État MRP Robert Lecourt qui estime que Michel Debré n'est pas "l'homme du dialogue"
8 avril 1962 Le MRP se prononce pour le "oui" lors du référendum ratifiant les accords d'Evian
14 avril 1962 Le MRP obtient cinq portefeuilles ministériels dans le gouvernement Pompidou
15 mai 1962 Conférence de presse du général de Gaulle prônant l'Europe des États : elle entraîne la démission des ministres MRP
1er-3 juin 1962 18ème Congrès à Dijon. Le MRP semble hésiter entre l'opposition et la reprise du dialogue avec le général de Gaulle
13 juin 1962 Maurice-René Simonnet, secrétaire général du MRP, lit à l'Assemblée nationale le "manifeste européen"
28 octobre 1962 Le MRP appelle à voter "non" au référendum proposant d'élire le président de la République au suffrage universel direct
novembre 1962 Aux élections législatives, le MRP ne rassemble plus que 8,9% des suffrages (1.635.452 voix) et son groupe se réduit à 38 députés
avril 1963 Jean Lecanuet remplace André Colin à la présidence et, avec Joseph Fontanet, nouveau secrétaire, participe à un Comité d'études et de liaison des démocrates chrétiens français avec des radicaux et des Indépendants.
23-26 mai 1963 19ème Congrès La Baule, où le MRP cherche à tirer les leçons de son échec par l'entremise de Joseph Fontanet qui a remplacé Maurice-René Simonnet, battu aux élections législatives de 1962 dans la Drôme.
5 décembre 1965 Jean Lecanuet obtient au premier tour des élections présidentielles 3.767.404 voix, soit 15,8% des suffrages.
16 décembre 1965 Jean Lecanuet, dans Le Monde, appelle ses lecteurs à ne pas voter pour le Général de Gaulle
2 janvier 1966 Fondation du Centre Démocrate qui doit réunir des libéraux, des démocrates chrétiens et des hommes de la gauche modérée, pour affirmer "une force autonome capable de peser sur les choix nationaux" (Jean Lecanuet)
avril 1967 Réunion des présidents et secrétaires fédéraux où il est mis fin aux activités ordinaires des instances dirigeantes sans que le MRP soit officiellement dissout.
26 septembre 1967 Disparition de l'hebdomadaire Forces nouvelles.